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Créée dans les années 80 par des biologistes du Costa Rica, la notion d’écotourisme s’est développée parallèlement à la conscience grandissante des touristes pour l’environnement ces trente dernières années. Selon la définition de l’écotourisme, ce tourisme vert est une forme de voyage responsable visant à préserver la biodiversité et les ressources culturelles d’une zone naturelle. Générateur d’emplois pour les populations locales, il rassemble toutes les formes de tourisme pratiquées en milieu naturel qui tendent à minimiser l’empreinte écologique des voyageurs sur l’environnement.
La sensibilisation, l’éducation et la compréhension aux enjeux sociaux et environnementaux sont d’ailleurs des enjeux primordiaux de l’écotourisme. Choisir l’écotourisme, c’est voyager de manière durable !
Partant du fait que le tourisme est l’une des industries les plus importantes au monde, son potentiel à contribuer au développement durable est non négligeable. C’est pourquoi l’écotourisme apparaît comme une solution substantielle en matière de durabilité, notamment pour son apport à l’économie locale ainsi qu’à la conservation et la protection de la nature et des écosystèmes. Parmi ses bénéfices : la création d’emplois pour les populations locales et les autochtones, la multiplication d’espaces protégés ou encore la sensibilisation du voyageur à l’impact positif d’un tourisme plus vert.
Pas besoin de se rendre à l’autre bout du monde pour faire de l’écotourisme ! En France, de plus en plus d’acteurs engagés (gîtes, parcs naturels, agences de voyage, hôtels…) se tournent vers l’écotourisme. La croissance du secteur se situe même entre 10 et 20% par an. Il faut dire que le tourisme vert attire de plus en plus de visiteurs étrangers et français : 56% d’entre eux seraient d’ailleurs prêts à payer plus cher pour des vacances écologiques (selon l’Organisation Mondiale du Tourisme). Mieux : sur 173 millions de séjours annuels, 50 millions ont lieu dans des espaces naturels protégés (parcs nationaux, réserves naturelles).
Le plus ? L’écotourisme en France est favorisé par les nombreuses possibilités de mobilité douce tels que les véloroutes ou les voies vertes. Objectif : favoriser les transports respectueux de l’environnement. Entre la Loire à vélo, la Vélodyssée, la viaRhôna ou encore la Véloscénie, les amateurs de tourisme vert et slow tourisme n’auront que l’embarras du choix ! Nos coups de cœur : une balade à vélo de Noirmoutier à Saint-Jean-De-Monts, la voie verte de Ploërmel à Questembert ou celle reliant Domfront au Mont Saint-Michel. Bol d’air frais et nature garantis ! Pour plus d’informations, rendez-vous sur nos pages tourisme durable et notre page concept.
Pionnier de l’écotourisme, le Costa Rica est devenu la référence mondiale du tourisme vert et de la préservation de l’environnement. Avec près de 25% de sa superficie protégée et sa vie sauvage préservée (6% de la biodiversité mondiale est concentrée sur le territoire), le Costa Rica n’a de cesse d’attirer de plus en plus de voyageurs au fil des années. Un choix politique et une véritable conscience qui se sont imposés dans ce pays dès le milieu du XIXème siècle. Depuis, de nombreux autres pays ont opté pour un tourisme vert ! Parmi eux : le Kenya et son programme de conservation de la biodiversité et le Canada qui a su garder intact la nature de son pays. Mais aussi le Brésil et ses innombrables parcs nationaux, les îles Galápagos (Equateur) et son système de gestion des visiteurs ou encore les Açores (Portugal).
Nos comportements en voyage sont en partie responsables du réchauffement climatique. Il est donc primordial de les améliorer pour préserver notre planète. De simples gestes suffisent pour devenir un véritable éco-voyageur ! En amont de votre voyage, informez-vous en premier lieu sur votre destination, ses coutumes et ses traditions. Constituez ensuite un sac écologique et zéro déchet. Prévoyez gourde, produits d’hygiènes biologiques et réutilisables (savons et shampoings solides, brosse à dent en bambou) ou une batterie solaire. N’oubliez pas enfin des mouchoirs en tissus ainsi qu’une serviette.
Sur place, utilisez les systèmes de recyclage mis à votre disposition et suivez les réglementations en vigueur dans les réserves. N’achetez pas non plus de produits faits avec des plantes ou des animaux en voies d’extinction. Pensez également à soutenir l’économie locale en achetant des produits locaux et optez pour des activités minimisant votre empreinte environnementale et qui protège le patrimoine artistique, archéologique et naturel d’un pays.
Après le voyage, pensez à compenser vos émissions de carbone. Ce n’est certes pas la meilleure des solutions mais cet argent ira dans des projets bons pour la planète et à fort impact social (plantation d’arbres, installation de panneaux solaires dans des pays en développement…).
Qui dit écotourisme, dit hébergements écologiques ! Et pour cause : la gestion des ressources va devenir incontournable dans les années à venir. Pour vous assurer du sérieux d’un établissement (hôtel de charme, gîte familial, écolodge…), optez pour ceux possédant un label comme Hôtels au naturel ou La Clé Verte. Les établissements éligibles doivent répondre à un certain nombre de critères comme la gestion de l’énergie, de l’eau, des déchets. Mais aussi à la sensibilisation à l’environnement ou encore les achats responsables…
Vous pouvez aussi vous tourner vers des plateformes telles que Vaovert, qui sélectionnent des hébergements selon un ensemble de critères. Parmi eux : l’habitat (maison bioclimatique, produits d’entretien extérieur bio, toiture végétale…), les énergies (panneaux photovoltaïques, ampoules écologiques, géothermie…) ou la gastronomie (potager en permaculture, ruches, fait maison..). Pensez aussi à l’association Accueil Paysan qui combine gîte et visite de la ferme.
Oui. Selon l’Organisation Mondiale du Tourisme (OMT), l’industrie touristique contribuerait pour près de 5% à l’émission des gaz à effet de serre. Il apparait donc inévitable de réguler ses déplacements de façon judicieuse et minimiser son empreinte carbone.
Bien souvent, le train s’avère être la solution la plus écologique. Un Paris-Nice rejette ainsi 20 fois moins de CO2 qu’un voyage en avion et 40 fois moins qu’en voiture ! Si vous prenez l’avion, optez pour un vol direct (moins énergivore que les escales) et pensez à la compensation carbone. Plusieurs programmes permettent de soutenir des initiatives finançant des projets d’efficacité énergétique et d’énergies renouvelables dans les pays en développement.
Sur place, optez d’abord pour des hébergements et voyagistes engagés et soyez vigilants sur les activités des agences locales. Privilégiez ainsi les excursions vertes comme le vélo, le trekking ou le kayak. À l’inverse, évitez les tours combinant quad et moto… pas vraiment écolos ! En clair : pas question de vous priver d’aller à la rencontre d’autres cultures, il s’agit plutôt d’essayer de minimiser son empreinte écologique et bien sûr, de consommer local.